samedi 1 décembre 2007

Société : Souffler n’est pas jouer!


Depuis vendredi 23 novembre, une campagne de lutte contre l’alcool au volant s’est engagée dans l’hexagone. Une initiative prise par les pouvoirs publics pour freiner les comportements inconscients d’une majorité de conducteurs.

Les Français se sont déjà habitués à rouler moins vite grâce aux innombrables radars qui bordent les routes de notre pays. Désormais, c’est l’alcool qui devient l’ennemi numéro 1 de tous les automobilistes. Il est à l’origine de 26 % des décès sur la route, souvent causés par un taux d’alcoolémie largement supérieur aux 0,5g d’alcool par litre de sang autorisés. C’est pourquoi Jean-Louis Borloo, Dominique Bussereau et Cécile Petit ont pris l’initiative de cette gigantesque campagne de promotion de l’autocontrôle de l’alcoolémie symbolisée par le label « Soufflez, vous saurez ».

À l’occasion de cette campagne, tous les médias se sont mobilisés. Depuis vendredi, les téléspectateurs peuvent visualiser des spots télévisés destinés à sensibiliser les automobilistes sur la question avant une mobilisation des animateurs du 17 au 31 décembre. Par ailleurs, les ondes diffuseront en boucle des campagnes publicitaires jusqu’au 5 décembre. Du 3 au 24 décembre, des dossiers de presse sonores seront mis à la disposition de tous dans plus de 600 radios locales présentant des témoignages d’urgentistes, d’experts ou encore d’accidentés de la route. Les internautes peuvent également se rendre sur le site www.soufflez-vous-saurez.fr et ainsi découvrir tous les aspects de la campagne.

Néanmoins, l’initiative la plus importante reste la large diffusion d’éthylotests à travers le pays. Plus d’un million de ces « sauveurs de vie » sont commercialisés à un euro symbolique dans 26 700 points de vente grâce à la mobilisation de vingt enseignes dont Auchan, Cora ou encore Norauto.

La lutte risque d’être longue mais il convient désormais à chacun de s’investir et de retrouver un comportement intelligent. Si cela ne suffit pas, n’oubliez pas les six points et les 135 euros d’amende réclamés en cas d’infraction.

Christelle Pellissier

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