dimanche 18 novembre 2007

Musique : L’univers Burtonien de Dionysos


Dionysos vient de signer une épopée magnifique avec la sortie de leur nouvel album « La Mécanique du cœur ». Construit comme la bande-son du dernier roman éponyme de Mathias Malzieu, le disque peint un univers surréaliste aux accents Burtonien.
Un conte de noël... Tel est le cadeau que nous offre Dionysos à l’approche des fêtes avec ce nouvel album. Mathias Malzieu, le chanteur charismatique du groupe, a décliné dans ce disque l’ambiance de son dernier roman « La Mécanique du cœur ». Le personnage principal Jack, naît le cœur gelé. Une sorcière le sauve en remplaçant son cœur par une horloge. Cette mécanique lui impose d’éviter les émotions, qui pourraient rouiller ses rouages. Mais l’amour est pourtant au centre de cet opéra onirique et le cœur bat fort malgré lui dans la chanson « Symphonie pour horloge cassée ».

Dans le titre « Mademoiselle Clé », Jack n’est pas insensible aux charmes d’une chanteuse de rue : « Tu es la clé, celle qui m’ouvre en entier. Tu peux visiter mon corps. De l’intérieur appuyer sur mon cœur pour me faire pleurer. » Cette héroïne ressemble étrangement à Olivia Ruiz, compagne de Mathias dans la vie. Cet album est d’ailleurs l’occasion pour le couple de chanter plusieurs morceaux en duo.

Cette virée musicale entre folk, jazz, chanson et rock, permet de jouer sur les rythmes à coups de tic-tac qui évoquent les battements du cœur. Mathias Malzieu reconnaît l'influence de Tim Burton pour ce disque mais il cite également Lewis Caroll, Ronald Dahl, Grimm et les contes de la mythologie nordique.

De nombreuses personnalités ont collaboré à cet album magique en venant interpréter et incarner les personnages étranges et attachants, sortis de l’imagination fertile de Mathias Malzieu: Emily Loizeau, Arthur H, Olivia Ruiz, Grand Corps Malade, Jean Rochefort, Alain Bashung, Rossy De Palma en duo avec Babet, Eric Cantona. Il se murmure qu'une comédie musicale avec tous les invités pourrait se tenir aux Folies Bergères à Paris en juin 2008.

Déborah Creff

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