Ségolène Royal en visite en Argentine a fermement affirmé son soutien à la nouvelle Présidente d’Argentine, Cristina Kirchner en qui elle a reconnu les qualités de détermination, de tonicité et de féminité assumée, qui avait été l’arme de charme de sa campagne présidentielle.
Mais ne nous trompons pas de série, Cristina Kirchner, la nouvelle Présidente d’Argentine n’a rien d’une « desperate housewife » .C’est avant tout une femme de dialogue et d’ouverture, œuvrant pour la paix dans le monde. Sa rencontre avec l’ancien président Américain, Jimmy Carter le confirme.
Avocate et sénateur, avant d’investir la magistrature suprême, elle est avant tout une fine diplomate et sa visite aux Chefs d’état d’Amérique Latine laisse entrevoir la place qu’elle pense redonner dans la région à son pays, qui fut en son temps rudoyé par le FMI. Nul doute que l’avènement de cette Présidente apportera davantage pour la stabilité de cette région que le discours du Président Chavez au Venezuela, ou les vœux pieux du Président Bush vis-à-vis de l’Amérique Latine.
Cette femme politique a un savoir-faire inné avec les antagonistes des conflits mondiaux, car elle s’entend avec tous et affirme son soutien à chacun sans en vexer aucun. Sa rencontre avec les responsables des autorités palestiniennes et israéliennes laisse à penser qu’elle entend jouer un rôle de médiation sur la scène internationale.
Il ne faut cependant pas occulter que la nouvelle dame d’Argentine a avant tout bénéficié de l’œuvre de son mari, Nestor Kirchner, président sortant, qui lui laisse un pays dans une situation économique favorable. Il ne faut point non plus oublier qu’à ses côtés, pendant de longues années, elle a pu, côtoyer tous les grands de ce monde, et appréhender ainsi l’échiquier géopolitique ; la préparant ainsi à sa fonction.
Mais son entrée tout en douceur à la Présidence de l’Argentine prouve s’il en était besoin, que les alliances sont la pierre angulaire en politique. C’est ce qui restera sans aucun doute la vraie leçon que retiendra Ségolène Royal de leur entrevue.
Chantal Sayegh-Dursus
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