dimanche 11 novembre 2007

Cinéma : American Nightmare


Sorti le 7 novembre, le dernier film de Paul Haggis, « Dans la vallée d’Elah », met en relief les dégâts de la guerre en Irak dans la société américaine, à travers l’histoire d’un père à la recherche de son fils, soldat déserteur.

Dire que le nouveau Paul Haggis était attendu est en dessous de la vérité. En recevant l’oscar du meilleur film 2006 avec « Collision », le scénariste de « Million Dollar Baby » avait marqué les esprits dès son premier film. Pour son deuxième opus, il continue de dénoncer les travers de la société américaine en s’attaquant aux conséquences de la guerre en Irak et au patriotisme aveugle qui l’entoure.

Parmi les premiers films à traiter de l’Irak, « Dans la vallée d’Elah » s’affiche dès son casting comme un film anti-guerre. En effet, la trop discrète Susan Sarandon, fervente militante, et le toujours génial Tommy Lee Jones, grand ami d’Al Gore, jouent les parents d’un jeune soldat signalé comme déserteur peu de temps après son retour au pays. Ancien sergent dans l’armée américaine, Hank Deerfield va mener sa propre enquête pour retrouver son fils. Aidé par l’officier chargée de l’enquête ( jouée par l’actrice caméléon Charlize Theron), l’ancien soldat patriote va petit à petit laisser place à l’homme désabusé face à une guerre qui a changé le visage de son fils, et à une autre échelle, celui de son pays.

Et c’est là la force de Paul Haggis : mêler le drame personnel avec celui de toute une nation. Porté par la performance de Tommy Lee Jones, tout en force et en subtilité, le film dénonce habilement les conséquences d’un conflit qui contamine tout un pays en transformant ses enfants en monstres sans cœurs, et leurs parents en supporters d’une cause perdue.

Et même si son film peut sembler timide pour de nombreux Français acquis depuis longtemps à sa cause, il a le mérite d’être le premier de l’autre coté de l’Atlantique. Pari donc réussi pour Paul Haggis, dont on attend déjà le troisième opus.

Josian Bonnouvrier

4 commentaires:

Aurélien a dit…

Pem Josian, pem! pem le critique cinéma ! Foot au plateau cette après-midi, "t'as ton Bafa Fafa?", pem! pendant que Burka se ballade en australie ou sur un blog tout ce qu'il y a de plus Bukanoviesque ! Pem, josian je me suis coupé les cheveux, pem faudra que je te raconte l'histoire du vinaigre balsamique, très lourde,pem!

Aurélien a dit…

Pem Josian! Pem!Foot au plateau cette après-midi, avec Fafa, t'as ton Bafa Fafa? Pem Josian! Alors critique cinéma, du lourd, pendant que Burka se ballade en australie et sur un certain blog bukanoviesque, n'est-il pas? Pem, josian, Pem, je me suis coupé les cheveux, pem!

V1ce a dit…

Bem josian pour koi y a du chinouis sur ton blog ???
Bem le commentaire lourd en direct de l'Australie, tes critiaues sont connus jusqu'a la!! Du tres lourd cet article (jai pas tout lu jattend un peu)!! Ici c'est 15$ le cine, bem l'industrie , de l'arnaque, denonce tout ca la chataigne!! Bem, je me suis pa coupe les cheveux, je fais pas de foot au plateau, et pas de cuisine!!! Je reviens d'une excursion, truc de ouf, sable blanc, walabie sauvage, et 25km de marche!! Bem ici on s'ennuit un peu tout seul mais je malmene le systeme, ils arriveront pas a m'avoir! Bemmm
Pouuuuhhhhhhhhhhhhhhh

Gigi a dit…

Quel talent ! Mais quel talent ! Où vas-tu chercher tout ça "la châtaigne" (avec un accent circonflexe s'il vous plaît)!
Pas besoin de partir sur les routes sinueuses australiennes pour découvrir tout ce génie qui t'a envahi lors de l'écriture de cette critique démentielle. Chaque mot que tu fais naître sous ta plume se matérialise en un tésor innestimable.
Merci le génie, merci !