vendredi 7 mars 2008

La fin du rêve américain pour Marion Cotillard?


Après la gloire et les lauriers... La douche froide ! Marion Cotillard est plongée au cœur d’une polémique à propos de sa déclaration sur Paris Première où elle met en doute les attentats du 11 septembre 2001.

Quelques jours après un César et un Oscar pour son interprétation d'Edith Piaf dans La Môme d'Olivier Dahan, est-ce déjà la fin de la carrière hollywoodienne de Marion Cotillard ? Couronnée depuis fin février par un fulgurant succès international, l’actrice française est dans la tourmente depuis la rediffusion d’une émission datant du 16 février 2007 sur la chaîne Paris Première. La jeune comédienne y tient des propos dans lesquels elle met en doute la version officielle des événements du 11 septembre 2001 au nom de la « théorie du complot ».

Ses déclarations ont nourri ces derniers jours, l’actualité en Angleterre et aux Etats-Unis sur Internet et dans la presse grand public. Lundi 3 mars, la presse américaine remettait en cause la carrière de l’actrice de 32 ans qui doit commencer le tournage du prochain film de Michael Mann, Public Enemies, avec Johnny Depp.
Si les propos de la Française avaient été connus avant la cérémonie, « elle aurait probablement perdu l'Oscar » déclarait Tom O’Neil, l'éditorialiste de The Envelope.

Dans un communiqué aux médias américains, Marion Cotillard se défend: « Mes propos (...) ont été complètement retirés de leur contexte et génèrent une polémique qui n'a pas lieu d'être. La conversation, lors du talk-show, tournait autour de la notion de complot en général. A aucun moment, je n'ai jamais remis en cause les horribles attaques du 11 septembre 2001, un des jours les plus tragiques de toute l'histoire. Néanmoins, je regrette sincèrement si mes propos ont pu choquer ou blesser ».

Depuis, la polémique désenfle et le ton revient à l’apaisement. « L’affaire Cotillard » cesse peu à peu d’intéresser les médias ; l’Amérique préfère se tourner vers un autre scénario à suspense : le duel démocrate entre Clinton et Obama.

Déborah Creff

Aucun commentaire: